L’espoir de la chloroquine dans le traitement du coronavirus

La chloroquine est une molécule utilisée dans le traitement du paludisme (médicament antipaludique) mais aussi de maladies auto-immunes comme le lupus ou la polyarthrite rhumatoïde.

Elle a beaucoup fait parler d’elle ces derniers jours en raison de l’étude menée par l’équipe du Pr Didier Raoult à l’IHU Méditerranée Infection de Marseille. Cette étude préliminaire a inclu 36 patients infectés par le SARS-CoV-2.

Les résultats, publiés le 17 mars dans la revue International Journal of Antimicrobial Agents, montrent qu’à J6 après inclusion, on observe une guérison virologique chez :

· 57,1% des patients du groupe hydroxychloroquine seule

· 100% des patients du groupe hydroxychloroquine-azithromycine

· 12,5% des patients du groupe témoin

La guérison virologique, critère de jugement de l’étude, est mesurée par la charge virale dans un prélèvement nasopharyngé.

A noter, la charge virale n’est pas toujours corrélée à l’état clinique du patient : certaines détresses respiratoires apparaissent alors que la charge virale baisse. Cette étude , reste à ce jour, difficile à interpréter du faite du nombre restreint de patients. De plus la prise de chloroquine n’est pas sans effet indésirable (digestifs, cardiaque …)

Source :https://www.reseau-sante.fr/

 

Les masques en tissu : état des connaissances

  • Il n’existe pas de preuve scientifique de l’efficacité des masques en tissu.
  • Ils peuvent éventuellement limiter les projections mais attention, ils peuvent aussi provoquer des contaminations.
  • Les feuilles de stérilisation font l’objet d’une évaluation selon les tests de « Barrier Filtration Efficiency » ou BFE.
  • Il est nécessaire d’appliquer les mêmes consignes d’usage que pour les masques à usage unique, si ce n’est de façon encore plus stricte : changer de masque toutes les 4 heures et ne pas utiliser un masque une fois qu’il a été manipulé et retiré du visage.
  • Il faut également que le masque soit étroitement ajusté sur le nez, la bouche et le menton.
  • Nos connaissances actuelles ne permettent pas de déterminer la température de lavage, le type de détergent, et le nombre de cycles maximal pour maintenir une bonne efficacité.

Pour lire l’avis de la Société Française des Sciences de la Stérilisation (SF2S) et de la Société Française d’Hygiène Hospitalière (SF2H) concernant les matériaux utilisés en alternative pour la confection des masques de protection.

https://www.sf2s-sterilisation.fr/infos/avis-conjoint-sf2ssf2h-sur-les-materiaux-utilisables-pour-la-confection-de-masques-de-protection-type-i/#more-3257

Les huiles essentielles et le coronavirus

On appelle huile essentielle (HE) , le liquide extrait d’une plante qui contient des principes actifs (les molécules aromatiques). Les huiles essentielles sont des produits puissants et certaines sont réputées pour leurs propriétés antiseptiques ou booster d’immunité.

Attention cependant : aucune huile essentielle ne peut vous protéger : ni d’attraper le coronavirus, ni d’en guérir !

Leur utilisation, pour assainir l’air de la maison par exemple, ne dispense en aucun cas d’appliquer rigoureusement les gestes barrières et de rester chez soi.

Les HE sont contre-indiqué chez de nombreuses personnes, demander toujours conseil à votre pharmacien avant toute prise.

 

Source : Résau santé